Marie est partie aider sa cousine Élisabeth. En réponse à sa salutation d’accueil, Marie compose un cantique qui commence en latin par « Magnificat anima mea Dominum », c’est-à-dire « que mon âme magnifie (exalte) le Seigneur »
Ce chant, tout à la gloire de Dieu, est si beau et si profond qu’il est rechanté tous les soirs à la fin de la prière des vêpres, par les prêtres et les religieux.
Texte complet de ce cantique
« Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »